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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 09:00

Et allez ! Encore un festival sorti de nulle part qui va avoir lieu à Brest ! (Comment voulez-vous que l'on se repose ? hein ?)

Il s'agit, comme son nom ne l'indique pas, d'un festival de rock'n'roll (quelle surprise !) qui voit des artistes brestois fricoter avec des artistes nantais. Et en ouverture de festival, mercredi soir, à partir de 18 heures, un concept à méditer : le "barathon".

De quoi s'agit-il encore, là ? c'est facile, c'est comme son nom l'indique ! un marathon de concerts, dans des bars, hauts lieux de culture rock à Brest.

J'envoie le programme :

- 18h00 Triskell Bihan (un des angles de la Place Guérin) : Valier. On ne pouvait rêver mieux pour commencer... une voix rauque, une guitare, des textes poétiques.

- 19h00 Rock Circus (à l'angle de Jaurès et de Kerfautras) : Stourm.

- 20h00 Café de la plage (lieu mythique, un autre angle de la place Guérin) : Jonnhy Frenchman and the Roastbeefs... que dire ? OH YEAH !!!

- 21h00 Barrock (rue Danton) : Kannibal Stricker

- 22h00 Chez Emile (rue St Martin, mon endroit préféré à Brest...) : Sieur et Dame. Je ne connais pas, mais le gentil organisateur en a dit tellement de bien que j'en serai !!!

- 23h00 La Bodega Amaya (place Keruscun) : Vaginatown

- 00h00 Cube à Ressort (juste avant le pont de l'Harteloire) : No Pilot. Là, pour moi, ce sera trop tard, je ferai dodo... après au moins trois concerts de ROCK'N'ROLL !!!

Et si, par hasard, le programme ne vous suffisait pas, laissez vous séduire par cette jolie affiche... et rendez-vous dans la soirée !162051_130495253655813_7298087_n.jpg

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 09:00

Je remercie très chaleureusement Maskeem pour ses précieux conseils, et le temps consacré à la veille musicale pour le blog de la bibliothèque de Landivisiau... Du grand art !

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 09:44

Un petit déjeuner, samedi matin, à partir de 10h45. Oui, comme d'habitude, quoi ! Et bien non !!!

9782756024776_pg.jpgParce qu'en plus de vos petits croissants et du café, vous aurez deux auteurs de bandes dessinées à vous mettre sous la dent ! Mike et Gwendal Lemercier, dont les oeuvres sont exposées en ce moment à l'Espace Lucien Prigent, vous reçoivent comme à la maison... pour discuter de leur travail, de leur passion, de tout, de rien... Patricia, la "spécialiste ès BD" de la bibliothèque et le Club BD seront présents aussi...

Bref, de quoi égayer ce début de week end !

Et pour le finir en beauté, le week end, nous vous invitons à la visite-dédicace de l'exposition, dimanche dès 15h00. Les deux stars seront présentes à nouveau. (On les a, on les lâche plus ! D'autant que Mike, venant de sortir un nouvel album promis à un avenir incroyable, sera bientôt tout à fait inaccessible... Je vous conseille donc de vous ruer sur cette exposition, avant que Monsieur Mike ne soit devenue une star internationale. Pour Gwendal... c'est déjà trop tard !!)

A samedi, à dimanche !

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 09:50

Oui, ben y'a des jours, on a le droit !

Au menu, que de la musique que j'aime... attention les oreilles !

The Box Top - The letter...

The Beatles - Drive my car (sur le meilleur album des Beatles : Rubber Soul...)

Nirvana - Something in the way

Bashung - La nuit je mens

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 09:00

Ou pas loin ! Le nouvel album de Thomas Fersen "Je suis au paradis" est en écoute sur le site de Tôt ou tard... , ça c'est pour les oreilles... Pour les yeux vous trouverez joint à l'album une jolie couverture dessinée par Christophe Blain, le talentueux faiseur de bandes dessinées.

Fersen-Je-suis-au-Paradis.jpg

Bonne écoute...

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:54

"Je t'en souhaite une, je t'en souhaite une, je t'en souhaite une formidable avec des dents des chevilles des seins et des épaules comme tu les aimes. Viendras-tu aux Indes avec moi ?" Nicolas Bouvier à Thierry Vernet, 1948.

vernet1100Il y a parfois des trésors cachés, et durables. Des livres que l'on peut ouvrir pendant dix ans, et retrouver à chaque fois des perles qui étaient passées inaperçues. Ou alors toujours la même fraicheur. Et des fois, il y a les deux ! C'est rare ; et quand ça arrive on sait bien que l'on a à faire avec un chef d'oeuvre !

C'est le cas avec un gros livre que je me suis achetée, tremblante, à sa sortie... Il s'agit de la "Correspondance des routes croisées" entre Nicolas Bouvier et Thierry Vernet, les deux compères qui ont vécu L'Usage du Monde, un autre pur chef d'oeuvre ; livre de voyage considéré comme LA bible des baroudeurs au long court, ou de ceux qui voyagent tranquillement en sirotant un thé dans leur salon.

Mon livre L'usage du monde a déjà accusé quelques kilomètres... il est jauni, froissé, annoté, gribouillé. On doit même pouvoir y retrouver quelques persistances d'un repas pris au soleil, assise sur un trottoir d'un pays chaud et intense... mais, aucun regret à le maltraiter de la sorte, il est fait pour ça ! Il faut voir comme il est le seul à se glisser dans les minuscules espaces d'un sac plein à craquer... 

nicolas-bouvier.jpgLa correspondance des routes croisées raconte la formation des deux "héros" de l'Usage du Monde ; les avants, les envies, dont découle le voyage entrepris par Bouvier et Vernet en 1953, depuis la Serbie jusqu'à la pointe sud de l'Inde. Elle raconte surtout l'amitié indéfectible des deux compères ; leur vie quotidienne, les avancées de leur travail respectif, les personnes rencontrées au fil des ans, les filles qui sont là et puis qui manquent... elle raconte surtout l'envie d'ailleurs qui les pousse tous les deux. 

Et puis, après 1954, elle raconte la suite du voyage, en solitaire. Jusqu'à l'année 1964, année de parution de l'Usage du monde. 

Ce livre déborde d'envie de mordre la vie, de lui courir après, de l'attraper, de s'y poser un peu, et puis recommencer. Je ne sais pas quelle magie il connait, mais lisez Nicolas Bouvier, et vous pouvez être sûr qu'immédiatement vous ressentirez quelques démangeaisons, du côté d'un pays chaud, lointain, étranger et exotique. C'est sans doute parce qu'en plus d'être un voyageur tranquille et avide de l'autre, Nicolas Bouvier est aussi un remarquable écrivain ; que le rythme de sa phrase s'accorde aux temps du voyage, qu'il parvient à transformer les couleurs et les odeurs qu'il rencontre en mots. Prenez par exemple le rythme limpide de cette phrase :

"Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs. Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut-être notre moteur le plus sûr."

Il s'agît de la toute fin de L'Usage du monde, une phrase qui a été travaillée, pesée, retournée. Mais on trouve autant de beauté dans les lettres échangées entre Nicolas Bouvier et Thierry Vernet. Autant de beauté, et une energie du quotidien incroyable. Déjà, il y a chez ces deux jeunes hommes de vingt-ans les certitudes inaltérables, le voyage comme moteur de vie, l'amitié comme planche de salut et principe d'envies.

Ce livre procure un bonheur incroyable ! Il fait sortir les vieilles cartes des placards, astiquer ses sandalettes, et remplir son sac à dos. Il démontre surtout que l'on peut être pleinement vivant, pleinenement en éveil, dès lors que l'on veut bien regarder avec un pas de côté. Et que le voyage commence dès lors que l'on y songe...


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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 09:00

Parce que le nouvel album "Les Contes du Chaos" est dans les bacs depuis un mois au moins... et aussi parce que c'est parti pour les voir en live !

Et moi, j'suis bien contente, je vais les voir à Rennes, le 14 avril !! Ah AH !!!

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 09:00

Maxwell Sim (sim comme la carte sim qu'on met dans les mobiles) est un homme ordinaire qui exerce un métier ordinaire dans une ville ordinaire de l'Angleterre. Maxwell Sim, c'est vous, moi, nous.

vie-privee-copie-1.jpgMaxwell Sim, assoiffé de tendresse et de complicité avec ses pairs, a des centaines d'amis sur facebook, mais personne à qui parler au lendemain de son divorce, et dans ce monde prisonnier de l'ultra libéralisme et de la communication virtuelle, il se sent déprimé et bien seul.

Lorsqu'un ancien collègue le contacte pour lui proposer un contrat avec une société spécialisée dans les produits d'hygiène bucco-dentaire écologiques, Maxwell Sim se dit qu'il n'a rien à perdre et accepte. Vendre des brosses à dents au manche en bois et aux poils de sanglier dans un des coins les plus reculés du Royaume uni et rouler de surcroît dans une Toyota Prius qui possède un GPS à la voix sensuelle lui permettra de prendre du recul et de réfléchir à sa vie, trop marquée par l'échec.

Maxwell Sim s'embarque donc pour un Road Movie plein de rebondissements au cours duquel il met la main sur des documents qui lui apprennent (horreur !) ce que ses proches pensent de lui et surtout qui lui font découvrir le secret (pas facile à accepter !) de ses origines.

J'ai un faible pour tous les scénarios de Road Movie parce que tous cheminements, aussi pénibles soient-ils, font avancer et qu' on est jamais la même personne au début et à la fin du voyage, mais je ne m'attendais pas, lorsque j'ai pris ce livre, à autant d'invention, d' humour , d'absurde et de "culot" de la part de l'auteur qui ne lâche jamais son lecteur, l'apostrophant directement, se mettant lui-même en scène sous les traits d'un père de famille "au regard de tueur en série" prêt à éliminer d'un claquement de doigt personnages et trame du roman !

Non, je ne regrette pas d'avoir suivi les aventures douces-amères, souvent cocasses mais jamais ennuyeuses de la vie très privée de Mr Sim ! Elles m'ont fait rire et surtout réfléchir !

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 09:00

mort-en-espagne.jpgComme tout le monde, je connaissais cette photo de la Guerre d'Espagne, qui surprend la mort en direct. Et comme tout le monde, je savais qu'elle était l'oeuvre de Robert Capa, présent, forcément présent sur le champ de bataille. Je savais aussi tous les engagements, tous les risques ; cette folie de photographe de s'embarquer dans la première vague du débarquement au matin du 6 juin 1944, sur Omaha Beach, et les clichés comme témoignages.dday1.jpg

D_Day_2.jpgLa légende "Robert Capa" ; oui, quand on s'interesse un peu à la photographie au XXe siècle, on la connait.

Toute la beauté du roman de Susana Fortes "En attendant Robert Capa" tient dans la mise à jour de ce que l'on ne connait pas. Elle réinvente un Robert Capa intime, débutant. L'auteure nous donne à voir une autre image du photographe mythique. Celle de l'amoureux, de l'homme intime.

Gerda_Taro-Anonymous.jpgEt puis surtout Susana Fortes met en lumière une figure sans qui Robert Capa ne serait pas : Gerda Taro, la compagne, l'amoureuse, la photographe engagée à ses côtés, jusqu'à la mort de celle-ci, à 27 ans, un matin de l'été 1937, en pleine Guerre Civile espagnole.240px-RepublicanWoman1936GTaro.jpg
Le roman raconte l'arrivée en France de ces deux réfugiés juifs, elle allemande, lui hongrois. A une époque où le tout Paris intellectuel s'agite, au moment des querelles entre surréalistes et engagement communiste, à l'heure du Front Populaire et des mouvements fascistes qui viennent assombrir leurs 20 ans.

Il n'y a pas de faux suspense dans ce livre ; Gerda Taro va mourrir, elle le pressent déjà à l'heure du bonheur. Il y a de l'amour, une communion dans le travail de photographe de guerre, il y a l'engagement politique ; et déjà le goût du risque de Capa et Taro, l'envie d'être "présents" au monde.

C'est tout le travail de la romancière que de nous rendre plus proches, plus humaines, ces deux figures de l'engagement, qui forcent le respect et l'admiration. Ce sont les doutes, les souffrances de l'enfance, mais aussi l'antisémitisme, la jalousie, l'amour fou, la passion entre ces deux êtres entiers et décidés. Et puis il y a Paris dans les années 30 ; l'effervecense intellectuelle, la liberté naissante des rapports amoureux, l'égalité entre les êtres. Et Madrid ; le fascisme, les luttes intestines. Et puis, attendue dès les premières pages du livre, sa mort à elle. La mort de son amour. Cette mort qui, comme le suppose Susana Fortes, le poussera toujours à aller au devant des balles, comme s'il voulait s'en prendre une, comme si l'existence sans elle n'avait plus de saveur, comme s'il fallait qu'il en finisse, un appareil photo à la main.

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 09:00

En prévision de l'article de demain, quelques photos pour vous donner envie de lire "En attendant Robert Capa", pour découvrir le monstrueux talent de Gerda Taro, photographe et compagne de Robert Capa, morte alors qu'elle couvrait la Guerre d'Espagne, pour regarder ces moments d'émotions brutes, saisies au vol, en déclenchant pile à la bonne seconde... pas une avant, pas une après...

Photos de Gerda Taro et Robert Capa.

gerda-taro.jpg

 

robertcapabygerdataro-3-da7ac.jpg

 

capa-1.jpg

 

capa-youn-girl.jpg

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